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Faire le plein d’iode naturel

2 juillet 2020


La mer détient bon nombre de nos besoins nutritionnels à commencer par l’iode. Mais il faut savoir que tout individu résidant à plus de dix kilomètres d’un bord de mer manque potentiellement d’iode. Cette carence est dramatique sur le développement cérébral des jeunes enfants, au point que l’OMS fait de l’iodation universelle du sel son combat. Cette pratique qui consiste à enrichir en iode le sel destiné à la consommation a aussi été adoptée par la France (encore faudrait-il consommer un sel de qualité… non pas le sel que l’on peut trouver dans les supermarchés et que l’on ose appeler « sel de mer ») !

 

Ce qui est important à retenir c’est qu’il ne faut pas négliger cette carence car il y a un risque plus grand de développer un trouble de la thyroïde !

 

  • Les atouts santé de l’iode

 

L’iode est un micronutriment qui est essentiel au fonctionnement du corps humain. L’iode est un des principaux composants des hormones thyroïdiennes. Ces hormones jouent un rôle primordial au niveau de la régulation de la température corporelle, du métabolisme de base, de la reproduction, de la croissance, de la production de cellules sanguines, ainsi qu’au niveau du développement du système nerveux et du fonctionnement des muscles.

 

Actuellement, de plus en plus de personnes dans le monde souffrent d’hypothyroïdie. La thyroïde peut être le siège de maladies dites auto-immunes (action des propres anticorps de l’organisme contre des cellules thyroïdiennes). On distingue la maladie de Basedow dans laquelle des anticorps se fixent sur la thyroïde et stimulent sa sécrétion d’hormones ; il en résulte une hyperthyroïdie.

D’autres maladies auto-immunes touchent la thyroïde et entraînent son inflammation : on parle de thyroïdite auto-immune dont l’exemple le plus typique est la thyroïdite de Hashimoto. Initialement, les thyroïdites entraînent une majoration de sécrétion des hormones thyroïdiennes, puis, à l’inverse, une hypothyroïdie s’installe. À des stades avancés, le retour au fonctionnement normal est possible, mais sous certaines formes comme la thyroïdite de Hashimoto, l’hypothyroïdie perdure.

 

  • Que faire pour prévenir les troubles de la thyroïde ?

 

Nous devrions tous être supplémentés en iode (sauf en cas d’allergie) surtout dans les pays industrialisés où l’alimentation hautement transformée et toxique détraque de plus en plus notre système immunitaires et cause des inflammations chroniques et des maladie autos-immunes.  En supprimant les produits industriels comme les produits à base de blé et de lait par exemple (c’est à dire l’alimentation transformée), les symptômes de d’hypothyroïdie s’améliorent grandement et peuvent cesser au bout de quelques mois. Malheureusement, ceux qui consultent pour des problèmes de thyroïdes sont très peu informés sur l’importance et les effets notoires de l’alimentation.

Ainsi, un diagnostic précoce et une alimentation qui fournit tous les nutriments essentiels au bon fonctionnement de la glande thyroïde contribuent à prévenir l’exacerbation des symptômes et l’aggravation de la maladie.

 

  • Où trouver de l’iode ?

Dans les poissons comme les rougets par exemple, ou encore les oursins… une vraie concentration d’iode et pas besoin d’en manger des tonnes !

Varech, fucus, salicorne, criste marine, obione et roquette de mer… Profitons de salades d’algues tant que les embruns nous les offrent ! Saviez-vous qu’il y a moins d’algues aujourd’hui qu’il n’y en avait il y a vingt ans ? La faute au changement climatique ! Encore un argument qui montre l’importance de préserver les écosystèmes marins du réchauffement climatique.

 

Si vous n’êtes pas sûr d’avoir le bon ratio d’iode, prenez des compliments alimentaires, parfois c’est nécessaire !

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