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Le stress oui, mais à petites doses, en période de confinement devenez un bon « stressé » !

4 mars 2018


Le confinement, le virus, les propos alarmistes des médias… il n’est jamais simple de rester enfermé chez soi (avec les enfants ou seul). Le stress et l’angoisse peuvent alors prendre le dessus de temps en temps…

Mais pas de panique ! Il est tout à fait normal d’éprouver du stress durant cette situation inédite. L’important c’est de le maîtriser.

Voici quelques conseils pour ne pas céder au stress et pour gérer au mieux la phase de confinement.

 

À chacun son stress

Il n’existe pas de véritable consensus pour déterminer à partir de quand le stress devient toxique. Ses ressorts sont propres à chacun et sollicitent notre être profond, notre histoire, notre manière de traverser la vie et notre capacité à accueillir le changement.

À l’origine du stress, on retrouve toujours la peur générée par une situation inconnue et qui nous oblige à changer. Actuellement, nous devons subitement rester chez soi et éviter les sorties. Sacré changement en effet !

Pour chacun la source de cette peur sera différente : « Ce qu’une personne perçoit comme une menace incontrôlable peut représenter un défi bienvenu pour une autre. »

Ce stress que nous croyons être notre ennemi est en réalité notre allié et source de progrès. À chaque obstacle surmonté, notre organisme apprend et fait en sorte qu’à la menace suivante, la réponse sera plus rapide, plus efficace et avec moins stressante ! Cela explique qu’un enfant dont la mère s’absente va d’abord crier face à ce stress intense puis petit à petit s’habituer, que la première fois que nous conduisons, nous pouvons avoir le cœur qui bat ou les mains moites, avant que ces symptômes ne finissent par s’atténuer.

Pour nous encourager à progresser, le cerveau a mis en place des circuits de récompenses qui s’activent et nous procurent du bien-être quand nous avons réussi à surmonter un problème. Ainsi nous pensons pouvoir tout contrôler et maîtriser… À tort !

Résister au quotidien

Si être stressé – c’est-à-dire réagir et s’adapter au changement – est le propre de l’homme, notre organisme a parfois besoin d’être soutenu quand il n’arrive plus à gérer l’équilibre entre les phases de réaction (concentration, prise de décision) et celles de récupération (insomnie, difficulté à se détendre ou se reposer).

Avant d’en arriver à ce point, pensez à soutenir les surrénales, les glandes de l’adaptation, particulièrement de l’automne au printemps, périodes durant lesquelles elles sont très sollicitées par l’organisme.

Vitamine C et jus d’argousier le matin

Infusion de cannelle à volonté

Jus de cassis ou teinture mère de cassis (50 gouttes trois fois par jour)

Ginseng, gingembre ou encore gelée royale sont des alliés efficaces pour les surrénales (ginseng et gelée royale étant à éviter sur un terrain cancéreux).

Quand les premiers effets du stress se manifestent, il est important d’augmenter votre temps de sommeil. Des études montrent qu’en passant de 6 heures de sommeil à 8 heures, on réduit de 50 % le taux de cortisol, l’hormone du stress.

Évitez également les sur-stimulations à la tombée du jour : faire ses comptes, veiller devant la télévision, travailler sur l’ordinateur dont la lumière bleue perturbe la production de la mélatonine, l’hormone clé du sommeil.

Prenez régulièrement 1 heure avant de vous coucher une tisane de passiflore et de mélisse, cela permettra de vous détendre et de vous apaiser agréablement avant la nuit. En cas de risque d’insomnie, ajoutez un peu de tilleul.

Quand le stress est vraiment là, pensez tout de suite à la lavande. C’est la plante reine pour nous aider à mieux tempérer nos réactions. Antispasmodique majeur, elle est très utile pour détendre les muscles, les tensions de la sphère digestive, de la vessie, du cœur ou encore des poumons (asthme). Pour profiter de ses bienfaits, frictionnez quelques gouttes d’huile essentielles pures sur les poignets, la colonne vertébrale, la plante des pieds ou respirez-la. Des études montrent que, simplement inhalée, elle réduit notablement la sécrétion de cortisol.

Et vous avez la possibilité de vous aider avec l’homéopathie :

Gelsemium 15 CH
5 granules 2 à 4 fois / jour

Ignatia Amara 30 CH
Stress accompagné de palpitations et de spasmes (exemples : boule dans la gorge, sanglots, spasmes abdominaux, soupirs, aussi quand on passe du rire aux larmes)

Il est normal de stresser en cette période mais avec tous ces conseils, vous profiterez de celle-ci en toute sérénité et en étant un « bon stressé » !

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