L’AIL, un super aliment qui protège nos artères

Dans nos mets culinaires, ne pas avoir de l’ail serait impensable. Et de plus quel SUPER aliment !

L’ail est utilisé traditionnellement pour ses propriétés antimicrobiennes et pour le traitement de certaines infections. C’est un antibiotique naturel exceptionnel ! Consommée régulièrement au cours d’une journée, une gousse par jour participe à la couverture de nos besoins nutritionnels. Grâce à sa teneur en phytoconstituants et micronutriments qu’il contient, l’ail est un antibactérien très puissant.

La sagesse populaire le dit, la recherche le confirme, l’ail agit sur tous les fronts : il réduit les taux de cholestérol et de triglycérides, fluidifie le sang, diminue la pression artérielle, neutralise les radicaux libres. Certains constituants de l’ail auraient également une action sur le déstockage des graisses qui, associé à une activité physique et une rééducation alimentaire, pourrait avoir un effet amincissant.

Il contient de nombreux composés actifs, lesquels apportent différents bénéfices pour la santé surtout pour le système cardiovasculaire. Nos grand-mères faisaient des colliers d’ail pour évacuer les vers de leurs petits-enfants. Et ça marche toujours…

Consommé en plus grandes quantités au cours d’une journée, un bulbe d’ail est une source de nutriments comme le manganèse la vit. B6, le fer, cuivre sélénium ainsi que de la vitamine C, connus pour ses propriétés antioxydants.

Ce type de régime peut amplifier les effets des médicaments : une étude pilote en double aveugle contre placébo vient de montrer qu’après un an, l’athérosclérose a progressé 3 fois moins vite chez les patients à risque qui ont pris un extrait d’ail, que dans le groupe placébo. Tous suivaient parallèlement un traitement hypocholestérolémiant (statines).

L’ail et ses effets anticancéreux

Une alimentation riche en ail semble diminuer le risque de cancer de l’estomac et de cancer du côlon. Ainsi, selon une étude chinoise, les personnes qui mangent plus de 20 g d’ail par jour présentent des taux de cancers de l’estomac 13 fois plus faibles que ceux qui n’en consomment qu’un gramme quotidiennement. Et cet effet anticancer se vérifie aussi sur le côlon : les consommateurs réguliers d’ail ont 35% moins de chances de développer ce cancer que ceux qui n’en mangent pas. Des études expérimentales réalisées in vitro sur des cultures cellulaires montrent également que l’ail bloque la croissance des tumeurs.

Comme pour l’oignon, l’ail est à consommer sans modération !