Les conseils de Babsie

Life Coaching

L’ENDOMÉTRIOSE 

1 juillet 2024


L’ENDOMÉTRIOSE 

 

Après avoir examiné toutes les études en cours, qu’elles soient financées par des laboratoires pharmaceutiques ou par des fonds de recherche publics, le constat est clair : aucun traitement prometteur n’est visible à l’horizon…

 

Les seules molécules en développement actuellement ne prétendent pas faire mieux que ce qui existe déjà mais pourraient coûter moins cher à la sécurité sociale. Et si on tient compte du fait que la mise en place d’une étude, son déroulement puis la validation par les autorités sanitaires prennent environ 10 ans, on peut affirmer avec certitude qu’aucune nouvelle solution médicamenteuse n’est à espérer avant une quinzaine d’années pour cette maladie.

 

En revanche, du côté des alternatives non médicamenteuses, les choses bougent !

  • De premiers éléments sur la cause de l’endométriose

Les recherches actuelles ne semblent pas mettre en évidence une cause unique à la maladie. Il est donc probable qu’il s’agisse de la conjonction de plusieurs facteurs très précis. Les études qui permettent de découvrir de tels facteurs sont appelées « études épidémiologiques ».

Leur concept est simple : observer une population malade et une population en bonne santé puis observer leur alimentation, mode de vie, expositions aux polluants et voir s’il existe un lien avec la prévalence de la maladie. Et ces études révèlent souvent des liens extraordinaires !

 

Les chercheurs de l’université de Harvard ont ainsi montré que :

-Les personnes de peau noire et les asiatiques sont moins touchés par la maladie que les personnes de peau blanche

-Les femmes touchées par l’endométriose sont statistiquement plus grandes et plus minces que les autres

 

Mais il y existe aussi des données plus exploitables. Il y a un peu plus de 6 ans, des chercheurs de l’université médicale de l’Utah ont mis sur pieds une très large étude dans le but de mieux connaître l’endométriose : The ENDO study. Les premiers résultats de cette étude ont été dévoilés en 2012 mais de nouvelles données ne cessent d’être publiées régulièrement. Ces résultats et ceux d’autres équipes sont encore plus surprenants :

 

-Il est quasi certain que la maladie n’est pas acquise in utéro mais après la naissance

 

-L’exposition aux composés perfluorés (PFOA, PFNA) augmente fortement le risque d’endométriose de plus de 99% et est corrélée à la sévérité de la maladie. Les composés perfluorés sont très utilisés dans l’industrie, pour les surfaces anti-adhésives donc notamment dans tous les ustensiles de cuisine comme les poêles mais aussi les vêtements imperméables, les produits nettoyants ou les emballages alimentaires de plats préparés. Leur utilisation est particulièrement connue pour la fabrication du téflon et du Gore-Tex.

 

-L’exposition au lindane, un insecticide, augmente le risque d’endométriose de 27%

 

-L’exposition au β-HCH, un composé du lindane, augmente le risque de 72% d’endométriose et de 150% le risque d’endométriose localisée aux ovaires

-L’exposition aux pesticides augmente le risque d’endométriose de 30 à 70%

 

L’exposition aux phtalates MEHP augmente le risque d’endométriose de 70%. Ces phtalates sont utilisés pour la fabrication de plastiques et on en retrouve dans tous les plastiques de type PVC.

 

En clair : l’utilisation déraisonnée des produits chimiques nous a intoxiqués et les femmes en payent le prix en déclenchant l’endométriose. Néanmoins tout n’est pas si noir car s’il n’est pas possible de revenir en arrière il est tout de même possible de diminuer notre exposition aux produits chimiques, de favoriser l’élimination de ceux qui sont stockés dans notre corps et d’espérer ainsi placer l’organisme dans une situation plus favorable à la rémission de la maladie.

 

  • Dépolluer son organisme

-les PFOA et les PFNA : si vous utilisez une poêle antiadhésive, jetez-la à la moindre rayure pour ne pas être exposée aux produits chimiques. Ou mieux n’en achetez pas ! Fuyez tous les emballages alimentaires tels que ceux des pizzas, pop-corn ou de fast-food qui sont encore plus toxiques lorsqu’ils sont chauffés. Les PFOA et les PFNA ont aussi tendance à se nicher dans la poussière : les chercheurs recommandent donc de bien aérer et de faire le ménage régulièrement.

 

-Éviter d’utiliser des insecticides, des herbicides ou tout autre produit chimique si vous avez un jardin ou des plantes. Ces substances sont parfois volatiles et peuvent vous contaminer même si vous ne léchez pas le flacon avec délectation.

 

-Il est impératif d’cheter des fruits et légumes issus de l’agriculture biologique : les pesticides ont contaminé les sols et les nappes phréatiques, par conséquent même les fruits et légumes bios contiennent des pesticides qu’ils tirent de la terre et qu’ils accumulent au long de leur croissance mais ils en contiennent beaucoup moins ! C’est donc un excellent moyen de diminuer son intoxication aux pesticides. C’est aussi pour cette raison que je conseille le JEUNE INTERMITTENT pour éliminer ces toxiques !

 

-L’agence sanitaire américaine a fixé un taux maximum de sécurité en ce qui concerne la teneur en phtalates dans les eaux de boissons : elle est de 6 ppm (part par milliard). Au-delà de ce seuil l’eau est déclarée impropre à la consommation. Mais aussi surprenant que cela puisse paraître, les chercheurs ont découvert que la concentration en phtalates dans le lait de vache est de… 12 000 ppm ! Dans les fromages et les crèmes glacées ce taux atteint 200 000 ppm !! Il semble donc sage d’éviter tous les produits laitiers pour diminuer son exposition. Sachez que nous n’avons pas les enzymes nécessaires pour digérer le lactose. Ce qui qui produit des inflammations dans le microbiote, ce qui conduit aussi vers une hyperperméabilité intestinale !

 

-Éviter tous les contenants alimentaires en plastique dès que c’est possible. À noter que les bouteilles d’eau d’1,5L trouvées en supermarché sont en PET, un excellent plastique qui ne relargue pas de produit toxique. À l’inverse, les fontaines à eau des entreprises sont souvent bourrées de molécules chimiques et notamment de bisphénol A.

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    Reinhild, Babsie Steger
    Coach de Vie, Naturopathe, Chef Culinaire, Spécialiste en Hygiène corporelle, nutrition et motivation (en individuel ou collectif)
    Workshops : Yoga (certifié Dr. Bernadette Gasquet), Gyrokinesis, Gyrotonic, Méditation
    Séances minceur & détox Iyashi Dôme®
    www.lesterresdegaia.com