Les causes du surpoids ne sont pas toujours les mêmes problèmes (endocriniens, kilos émotionnels, ou autres), mais la plupart du temps l’alimentation déséquilibrée exerce une influence majeure, voire est la cause unique du développement des masses lipidiques.
Contrairement aux idées reçues, les graisses sont loin d’être les seules responsables, et tout dépend du type de lipides dont on parle ainsi, si les graisses saturées (beurre, produits laitiers, graisse animale, certaines graisses végétales) peuvent effectivement avoir un impact négatif, il en va différemment des acides gras insaturés (sauf ingestion de quantité vraiment déraisonnable).
Les acides gras mono-insaturés (omégas 9) et polyinsaturés (omégas 3 et 6) non seulement ne font pas grossir, mais ils présentent des vrais avantages pour la santé (entre autre pour le système cardio-vasculaire, lutte contre les phénomènes allergiques et inflammatoires, nutrition du système nerveux, cicatrisation, entretien des membranes cellulaires, etc.).
Il est très important d’avoir un rapport équilibré entre les omégas 3 et 6 (de quatre à sept omégas 6 pour un oméga 3).
Concrètement, il faut privilégier les huiles végétales de bonne qualité comme celles de chanvre, de noix, de courge, de cumin, d’olive, de lin par exemple, ainsi que les poissons gras (sardines, maquereaux, harengs, anchois).
Limiter le plus possible toutes les céréales. Personnellement je consomme peu mais plutôt beaucoup d’oméga et cela me donne aussi la sensation d’une bonne satiété sans grossir.
Il faut limiter les apports en produits animaux, fromages, et huiles végétales riches en omégas 6. Si tout de même vous en mangez, la qualité doit être irréprochable (animaux nourris à l’herbes et non pas aux céréales etc.) et d’élevage biologique.
L’huile d’olive, composée aux trois quarts d’acide oléique (oméga 9), a également toute sa place dans un mode alimentaire bénéfique.
Les vrais grands responsables du surpoids à nos jours sont le sucre rapide et les sucres raffinés. Ils sont rapidement assimilables, ils ne pourront bien souvent pas être brûlés du fait du manque d’activité physique. Ils seront donc stockés sous forme de tissus lipidiques. La mauvaise habitude du dessert sucré est une aberration. Les repas doivent être composés d’une entrée de crudités et d’un plat de résistance, et non pas d’un plat et d’un dessert.
Respecter votre goûter à 17 heures. Vous avez travaillé et brulé vos énergies dans la journée, c’est à ce moment-là que vous pouvez prendre des fruits bien mûrs ou exceptionnellement un dessert. Cela vous permet aussi de ne pas vous jeter sur votre dîner complètement affamé.
L’alimentation adaptée est une chose, l’activité physique en est une autre. Il ne s’agit pas d’être hyper sédentaire en espérant rester en bonne santé, et ce à tous les niveaux. Pratiquer une activité qui nous fait brûler des calories est indispensable, et le poids stable n’est qu’un bénéfice parmi beaucoup de ce mouvement régulier.
Il est également possible de prendre du poids malgré une alimentation quantitativement raisonnable, si l’on est en hypothyroïdie par exemple. En ralentissant le métabolisme, le sous-régime thyroïdien amène un cortège de symptômes, dont la frilosité, la fatigue, le ralentissement du transit, et la prise de poids. Il faudra dans ce cas relancer l’activité de cette glande endocrine pour améliorer la situation.
Enfin, il ne faut pas négliger dans certains cas le stress chronique, qui en entretenant un niveau de cortisol élevé dans l’organisme, favorise la prise de poids, en particulier le développement de la surcharge lipidique abdominale. À terme, ce mécanisme pousse l’organisme vers une résistance à l’insuline et un état inflammatoire permanent.
Une alimentation adaptée et personnalisée pour chacun
Chacun de nous étant différent, il n’est pas possible de donner ici une réforme alimentaire à votre type, car elle doit être personnalisée en fonction de votre cas ! Il est important de s’adapter à chaque personne et cela individuellement et pour faire avec vous le tour de la question et pour vous prodiguer les conseils pertinents, en tenant compte des nombreux paramètres :
- morphotype
- antécédents médicaux
- équilibre nerveux, âge, phase physiologique
- niveau de sédentarité
- particularités métaboliques
- traitements en cours
- goûts personnels
- situation de famille, enfants, stress
Etc. pour ne citer que ceux-là.
Sauf cas particulier, les remèdes sont donc destinés à vous aider à perdre l’excédent de poids, et une fois l’objectif atteint, c’est l’hygiène de vie qui vous maintiendra dans un poids de forme. Et cela n’est pas si difficile que cela. On peut manger avec plaisir et sainement tous les jours en s’organisant un petit peu.
Je suis à votre disposition pour tous conseils.