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Conseils Bien-être

PILULE OU PAS PILULE, TELLE EST LA QUESTION ?

2 décembre 2022


Je crois que toute femme à un moment de sa vie s’est posé la question de la meilleure contraception possible. Et souvent la question de la pilule arrive dans la conversation. Et ça peut se comprendre puisque la pilule contraceptive hormonale est le moyen de contraception le plus utilisé en France.

 

Mais depuis un certain temps, vous avez dû lire des articles qui ne valorisent pas toujours la pilule. Celle-ci ne semble pas toujours très conseillée… De mon côté, je l’ai essayée il y a longtemps pendant un mois. J’avais 20 ans. J’ai vite changé de cap parce que cela m’avait rendue très malade. Pour moi c’était encore une preuve que je réagissais immédiatement mal aux médicaments, peu importe lequel je consommais. Et j’estime que c’est une chance ! D’ailleurs cela fait maintenant de nombreuses années que je ne consomme aucun médicament (même pas d’aspirine ou de doliprane).

 

Même si la pilule est un des traitements les plus efficaces dans la prévention des grossesses non désirées, beaucoup de gens ne savent pas que ces médicaments présentés comme pas très forts ont des effets secondaires loin d’être anodins !

C’est pourquoi il m’a paru important de vous faire un petit tour d’horizon sur la pilule et que vous ayez tous les éléments en tête.

 

 

  • Des effets indésirables importants

 

-Les hormones qui composent la pilule ont souvent un impact sur l’humeur. Les troubles de l’humeur sont fréquents : anxiété, crises d’angoisse, irritabilité, déprime et parfois dépression, voire tentatives de suicide. Une étude danoise de 2016 avait montré que la probabilité de se voir prescrire un antidépresseur est plus élevée de 1,23 chez une femme sous pilule, tout comme le risque de développer une dépression.

Le fait de bloquer les hormones sexuelles (œstrogènes et surtout progestérone) impacterait le cerveau dans sa gestion des émotions. Des perturbations des neurotransmetteurs de l’humeur, liées aux carences micronutritionnelles induites par la pilule et plus particulièrement celles qui affectent le magnésium et la vitamine B6, font le lit de la dépression.

 

Vous devez le savoir mais il est important de rappeler que la pilule fait souvent grossir. Mais pourquoi ? La rétention d’eau, des ballonnements fréquents et l’augmentation de volume fréquent des seins accentuent l’impression d’une prise de poids qui ne serait en moyenne que de 1,5 kg, mais en tout cas, mal placé ! La rétention d’eau est liée à une situation d’hyperœstrogénie dite iatrogène car engendrée par la pilule.

 

-Les hormones de la pilule ont aussi un impact sur la fonction cardiovasculaire. Un des effets secondaires de la pilule est donc malheureusement la possibilité d’avoir des accidents vasculaires dramatiques. C’est d’ailleurs pour cela que la pilule est souvent déconseillée aux femmes qui fument.

 

  • Qu’en est-il des jeunes femmes avec des règles douloureuses ?

 

Des jeunes filles prennent souvent la pilule dès l’adolescence pour des problèmes de règles douloureuses. La pilule est-elle vraiment la seule option dans ce cas ?

La pilule n’est pas en premier lieu un médicament pour soigner les règles douloureuses. On peut y remédier avec des produits homéopathiques et de la phytothérapie qui fonctionnent très bien !

 

En cas d’endométriose avérée par exemple je ne pense pas non plus que la pilule soit la solution miracle. Il est important de pratiquer d’abord une échographie pelvienne, si celle-ci est normale, comme c’est le plus souvent le cas, on peut proposer en première intention un traitement avec de l’homéopathie. On peut aussi conseiller deux à trois séances avec un ostéopathe. Et le plus souvent, le traitement fonctionne bien et évite de prendre des hormones qui vont bloquer le fonctionnement de l’hypothalamus, de l’hypophyse et des ovaires car chez ces jeunes filles si proches de la puberté, les cycles viennent tout juste de s’installer. Sans oublier que l’alimentation peu avoir a un impact  important chez les personnes qui souffrent de l’endométriose !

 

  • Que dire de la relation entre la pilule et l’acné ?

 

Sachez que le résultat espéré n’est pas toujours au rendez-vous, bien au contraire ! En effet, l’acné fait partie des effets indésirables de certaines pilules réputées antiacné. C’est un comble ! De plus, après l’arrêt de la pilule, une acné peut apparaitre ou s’aggraver.

 

La prise préventive concomitante d’un traitement naturel de l’acné – zinc, vitamines A et B5, huile essentielle de Tea tree, les deux plantes de la peau que sont la bardane et la pensée sauvage, oméga-3, racine d’ortie en tant que plante anti-androgénique, probiotiques, argile verte – associée à un changement alimentaire  , peut limiter son apparition et son extension. Que ce soit sous pilule ou après l’arrêt de la pilule.

 

  • Existe-t-il des dangers à prendre des hormones pendant des décennies ?

 

Il convient de signaler que certains effets secondaires sont transitoires et disparaissent avec le temps. Mais je suis intimement persuadée qu’il y a des dangers à prendre des hormones. Notre corps n’est pas fait pour cela. Certaines personnes ne vont peut-être pas réagir immédiatement, mais cela ne veut pas dire qu’à long terme elles ne peuvent pas développer des effets secondaires graves.

 

Si une femme a besoin d’une contraception et qu’elle souhaite (après avoir été informée des effets secondaires possibles et des autres types de contraception) prendre la pilule, dans ce cas la prise doit être de courte durée. Ainsi, la pilule n’aura pas le temps de faire trop de dégâts dans l’organisme.

 

Depuis 50 ans, le sujet de la durée de la prise d’hormones n’a toujours pas été fait l’objet d’études – pourquoi ? En tout cas, je n’ai rien retrouvé et c’est regrettable !

Je ne suis pas gynécologue, mais comme vous le savez je travaille avec des médecins et nous sommes tous d’accord sur la pilule et les dangers qu’elle peut engendrer pour notre santé. Je l’ai dit à plusieurs femmes, ne prenez pas la pilule ou si vous souhaitez la prendre il ne faut pas dépasser les cinq ans de prise sans risque de s’exposer à d’éventuelles complications plus tard. N’oubliez pas que ce sont des hormones, aussi faiblement dosées soient-elles, que vous ajoutez tous les jours dans votre organisme.

 

 

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