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GINGEMBRE : BRÉSIL, CHINE, PÉROU : LEQUEL DE CES TROIS RHIZOMES DE GINGEMBRE FAUT-IL CONSOMMER ?

19 février 2022


Le gingembre, on aime ou on n’aime pas. Pas de juste milieu ! Je fais partie des personnes qui adorent et qui en mettent à toutes les sauces. Que cela soit en infusion ou dans mes créations culinairesAlors comment savoir reconnaître une belle racine de gingembre ?

 

Il y a des gingembres qui poussent tranquillement sous le soleil dans une forêt tropicale humide et chaude. Et d’autres qui poussent en serre avec beaucoup d’eau et de chaleur artificielle. Au niveau du goût ? Attention…. rien à voir ! Un bon gingembre de qualité se reconnaît rapidement. Il faut juste savoir quelques détails de ce rhizome extraordinaire.

 

Je les reconnais au premier coup d’œil depuis que l’on m’a ENFIN expliqué. À la base quand je commençais à consommer ce rhizome, c’était de l’intuition (en général, je me méfie des légumes gorgés d’eau qui me disent qu’ils n’ont pas beaucoup vu le soleil…). Je vous partage donc les 2 signes auxquels vous fier, pour ne pas vous retrouver avec un gingembre en bout de course dans votre cuisine ! 🙂
 

 

  • Ce n’est pas la taille qui compte !

 

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le gingembre plus goûteux est celui dont les rhizomes sont les plus « fins » et les plus « petits ».

Ce sont comme des condensés : le goût est concentré, la couleur est d’un jaune plus vif, les propriétés sont bien plus fortes.

 

En supermarché, si vous n’y faites pas attention, vous trouverez surtout des énormes rhizomes. Puisque le gingembre se vend au kilo, ceux-là sont plus rentables : ils sont plus gros, et donc ils contiennent plus d’eau. Donc soyez bien attentif à ce que vous prenez en termes de taille !

 

  • Connaître le pays d’origine

 

Pour être sûr d’acheter du « bon » gingembre qui ne sera pas insipide, il est impératif de vérifier le pays d’origine.

 

Voilà les 3 origines les plus courantes d’où proviennent les racines de gingembres de chez nous :

  • Chine
  • Brésil
  • Pérou

Et… évidemment, elles ne se valent pas… !

 

La Chine est la championne de la production de masse du gingembre (492 000 tonnes). Beaucoup de serres, des rhizomes « dopés » avec un arrosage intense, plus gros et plus pâle. Ils poussent le plus souvent sans voir la lumière du jour, dans des serres optimisées. Ils ont un goût moins fort et coûtent très peu cher. Ce sont les plus courants dans nos supermarchés.

 

Le Brésil produit moins de gingembre que la Chine, mais les pratiques agricoles y sont bien moins contrôlées. Ça donne des cultures avec plus de pesticides, sur des sols extrêmement pauvres… des rhizomes quasiment « blancs ». Une petite partie de la production est en bio et de meilleure qualité, mais ce n’est pas celle qu’on trouve le plus souvent chez nous. Si je devais vous donner une provenance à fuir absolument, ce serait probablement celle-là.

 

Le Pérou a une production très spéciale : presque 95% du gingembre est planté en agriculture biologique (« seulement » 4 000 tonnes). Il faut dire que les conditions de pousse y sont idéales. Ils poussent en majorité dans les vallées nichées entre la région amazonienne du Pérou et les hauts plateaux : ça les protège naturellement du vent et des parasites. Le climat est doux et humide naturellement : pas besoin de serres. Ce sont des rhizomes plus fins, plus petits et aussi beaucoup plus riches en gingérol.

 

Pour les reconnaître, le mieux reste de se fier à l’étiquette, mais visuellement ils sont aussi très différents, car chaque pays plante une espèce qui va le mieux avec ses conditions de culture.

 

Son pays de culture vous dira beaucoup sur sa qualité. Il faut qu’il ait vu le soleil ! Pas de serre, pas de culture intensive, peu de pesticides.

 

Voilà à quoi ressemblent les 3 :

 

 

Maintenant, vous pourrez faire votre choix !

 

  • Mon remède spécial

 

J’utilise le gingembre depuis des années et je conseille bien sûr aussi avec mes clients tous les jours sur comment l’utiliser et le consommer :

 

  • En baume maison, contre les inflammations articulaires
  • En jus, pour les migraines et les coups de froid (je le consomme pour le plaisir)
  • En poudre, pour un petit remontant rapide, et pour parfumer mes mets culinaires
  • En décoction, pour les digestions difficiles et les estomacs délicats, les inflammations chroniques
  • En alcoolature contre les nausées
  • Pour vos recettes culinaires