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Coaching diététique

LACTOSE, qu’en pensez-vous ?

13 février 2017


Environ 75% des habitants de la planète ne sont pas capables de digérer le sucre du lait qu’on appelle lactose. Lorsqu’il n’est pas transformé dans le tube digestif, le lactose provoque des douleurs intestinales et des diarrhées, un phénomène observé expérimentalement chez le chien dès 1860.
Les bébés de toutes les espèces mammifères digèrent le lait maternel sans souffrances parce qu’ils fabriquent une enzyme, appelée lactase, qui transforme le lactose en deux sucres acceptés par l’organisme : le galactose et le glucose. Après la petite enfance, l’activité de cette enzyme chute chez la plupart de nos congénères et la digestion du lait devient pour eux problématique sinon impossible. La raison pour laquelle la lactase est éphémère nous ramène à l’histoire de l’évolution humaine : pendant sept millions d’années, et jusqu’à l’apparition de l’élevage, il y a un peu moins de dix mille ans, il a été impossible de consommer le moindre lait de mammifère après le sevrage qui intervenait entre deux et quatre ans. Les troubles digestifs qui apparaissent lorsque l’on consomme du lait sont un héritage qui nous vient du fond des âges.
La chute de l’activité de la lactase ne concerne pas seulement l’homme, elle est la norme chez tous les mammifères. Les singes, le gorille, le rat, la souris, le chien, le cochon, le lapin ont tous été étudiés et le diagnostic est identique à celui posé pour l’espèce humaine : à l’âge adulte l’activité de la lactase est réduite de 90%. Donc ne pas digérer le lait n’est ni une maladie, ni une anomalie qu’il faudrait corriger – contrairement à ce que voudrait vous faire croire la publicité – mais plutôt la règle chez les mammifères et dans l’espèce humaine. En réalité, aucun mammifère adulte – pas même le bœuf – n’est capable de digérer correctement le lait de vache, à l’exception de quelques groupes minoritaires de population humaine : les Blancs originaires d’Europe du Nord et les tribus nomades qui pratiquent l’élevage depuis quelques milliers d’années.

Comment le lactose est digéré ?
Lorsqu’un adulte blanc originaire d’Europe du Nord boit du lait, le lactose contenu dans cet aliment est pris en charge dans l’intestin grêle par la lactase. Celle-ci transforme le lactose en deux sucres plus simples, le galactose et le glucose, qui rejoignent ensuite la circulation sanguine.
Lorsqu’une personne qui n’exprime plus de lactase, ou très peu, consomme une quantité appréciable de produits laitiers contenant du lactose, celui-ci est métabolisé par les bactéries intestinales en l’absence de lactase. Ces bactéries utilisent le lactose pour donner naissance à de l’hydrogène et à d’autres produits de dégradation parmi lesquels des produits de fermentation et agents toxiques : acétaldéhyde, acétoïne, butan-2,3-diol, diméthyl-glyoxal (diacétyl), éthanol, acide formique, méthane, propane-1,3-diol, indoles, acides gras à chaînes courtes, toxines diverses. Le lactose lui-même peut être considéré comme une toxine s’il se retrouve dans le sang. Ces toxines peuvent agir sur le système nerveux, le système cardiovasculaire, les muscles et le système immunitaire selon un mécanisme analogue à celui du choléra et d’autres entérotoxines responsables de gastro-entérites comme Escherichia coli ou Clostridium perfringens.

Les symptômes de l’intolérance au lactose
L’intolérance au lactose qui a été décrite pour la première fois par Hippocrate n’est pas systématique. Aux yeux du médecin, l’intolérance au lactose provoque classiquement des diarrhées et d’autres troubles gastro-intestinaux. Mais en réalité, les conséquences du lactose chez ceux qui ne le digèrent pas ne s’arrêtent pas là. Les effets du lactose dessinent en effet le tableau d’une intoxication généralisée : maux de tête, sensations de vertiges, difficultés à se concentrer, troubles de la mémoire, fatigue intense, douleurs musculaires et articulaires, allergies, arythmie, ulcères de la bouche, maux de gorge…

Vous avez des excellant alternatives avec les laits végétaux :

Lait de châtaigne

Lait de riz

Lait coco

Etc.

 

Attention : les conseils prodigués dans cet article ne vous dispensent pas de consulter un praticien des médecines alternatives