COMMENT RÉUSSIR À S’ÉCOUTER DURANT LE CONFINEMENT ?

Cela fait aujourd’hui 25 jours que nous sommes officiellement confinés en France. Le temps peut parfois sembler long. Nous sommes bloqués chez nous à devoir gérer pour certains à la fois notre travail, notre vie de famille et l’intérieur domestique. Durant ces moments, il est difficile de penser à soi et de s’occuper un peu de notre personne.  Mais il ne faut pas s’oublier non plus… il faut savoir écouter notre vie intérieure.

Notre société est tellement hyperactive que l’on a tendance à oublier de s’écouter et de faire un point sur soi-même. Le confinement est une excellente période pour se poser et revenir à ce qu’appelle le sociologue et philosophe Frédéric Lenoir, la « sobriété heureuse ».

Depuis combien de temps n’avons-nous pas pris le temps de souffler, de méditer et même de ne rien faire ? Cet art de ne rien faire a un mot aux Pays-Bas, le « NIKSEN ». Ce mot désigne les moments où nous rechargeons nos batteries en méditant ou en contemplant la nature par exemple.

Accepter les choses telles qu’elles sont. C’est aussi un exercice que je transmets dans les méditations PLEINE CONSCIENCE.

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En France, il est généralement mal vu de ne rien faire. Notre société nous demande d’être toujours plus performant et d’en faire toujours plus. Nous avons tellement l’habitude de vouloir tout faire, de vouloir tout savoir en temps réel et immédiatement, que l’on a quasiment oublié de savoir comment trouver des moments de joie et de simplicité (même en restant bloqué chez soi). Il n’est pas négatif de prendre du temps pour soi, bien au contraire, c’est salutaire pour notre santé et bien- être !

Dans chaque crise, il y a certes des moments de doute et d’angoisse mais il y a aussi de l’espoir et des opportunités. Ce ralentissement soudain nous permet ainsi de pratiquer l’introspection, de cuisiner, de méditer, de prendre du temps pour sa famille et pour soi. Nous pouvons revenir à nos émotions les plus enfouies et les plus authentiques.

Comment arriver à s’écouter durant le confinement ?

La principale chose à faire est de l’accepter !   Ce qu’enseigne le taoïsme mais aussi les stoïciens : il faut réussir à s’adapter à l’imprévu, à sortir de notre zone de confort et à accepter de bousculer nos habitudes. C’est comme cela que nos périodes de doute et d’angoisse commenceront à diminuer.

Il y a cette magnifique citation de Sénèque qui résume parfaitement cet état d’esprit : « Vivre, ce n’est pas attendre que l’orage passe, c’est apprendre à danser sous la pluie ». N’est-ce pas inspirant ?

Il faut donc apprendre à s’adapter, à accepter de ralentir et de changer ses habitudes. Éteignons un peu ces chaînes d’info qui participent au climat anxiogène et de l’immédiateté. Concentrons-nous un peu plus sur notre vie intérieure.

Bien sûr, nous nous posons tous des questions sur « l’après ». Est-ce que notre société va redevenir comme avant ? Est-ce que nous allons reprendre nos anciennes habitudes ?

Évitons d’y réfléchir en permanence. Pensons plutôt à tous les points positifs et symboles d’espoirs que nous pouvons voir pendant cette période inédite : les scènes de solidarités entre les personnes d’un quartier, l’incroyable courage du personnel de santé, les applaudissements tous les soirs à 20h…

Nous sommes peut-être en train de vivre une période difficile mais elle permet aussi de voir ce qu’il y a de meilleur chez l’être humain et c’est ce que j’ai envie de retenir.